Mon entreprise, c'est d'inscrire sur ce site peu à peu toute ma poésie, depuis 1967,
Gorelli.
Dieu que le monde est joli avec ses mers bleues ses océans
mais ses guerres qui vont ravageant par le feu l'eau et les vivants
avec sa terre verte ses arbres ses plantes
mais ses tours ses parkings ses autoroutes ses hangars commerçants
ses plaies ouvertes du béton dedans pour l'essence ses puits
et puis en conséquence les guerres et ce qui salit la mer la terre l'air
Dieu c'est un paradis mais des démons l'incendient le marchandent
des bandits
Souffrez qu'on ne fasse pas souffrir le bétail dans son enclos
la volaille dans ses silos la terre dans ses gênes et dans ses nappes l'eau
les humains dans leurs bureaux dans leurs travaux
et même dans leurs HLM
on peut travailler à travailler avec la terre le soleil le vent l'eau
et les animaux
pour moins d'argent moins d'ennemis pour plus de bon temps
plus de belle vie
Se mêler à la vague qui de toujours adoucit l'existence
le Gulf Stream des vies les sages la pensent
les bons en partagent l'abondance les lumineux ouvrent des volets sur l'infini
tandis que les légers tracent dans l'air des danses
se mêler à la vague qui de toujours s'avance
sur les côtes d' utopie
jamais ne s'évanouit toujours nous imprègne
ici
écrit à Nice en Novembre 2016
dit dans un concert Salle Cassini
du Café de la Place (Garibaldi) à Nice
en Novembre 2016
avec le percussionniste Christophe Setian
Illustré par une image de ce concert
ci-dessous